Le béton est le deuxième produit le plus consommé au monde après l'eau. Le coût écologique est énorme. Au milieu de la crise climatique, les fabricants de l'industrie augmentent leurs engagements en matière de neutralité carbone. Beaucoup de « greenwashing » pour peu de solutions efficientes. Cependant, le béton ne semble pas en danger d'être remplacé. Le défi mondial est donc de trouver des moyens de rendre les produits et leur utilisation plus économes en énergie, plus durables et écologiques.
Sur nos routes, dans les coques des centrales nucléaires, dans les gratte-ciel, dans les bâtiments résidentiels en tous genres, dans les ponts et routes... le béton est partout. Chaque seconde, près de 150 tonnes de béton sont coulées dans le monde. Son utilisation devrait quadrupler d'ici 2050 pour atteindre environ 30 milliards de tonnes par an. C'est bon marché, facile à fabriquer et omniprésent. Il représente également environ 8% des émissions humaines de CO2 en raison de la manière dont il est fabriqué et utilisé. Et le ciment - son ingrédient principal - est la partie la plus polluante du mélange. Le béton est composé de plusieurs éléments - eau, sable et agrégats liés au ciment - mélangés dans différentes recettes à des fins différentes. Une fois coulé dans le cadre de la structure, le béton doit reposer et être testé pendant un certain temps jusqu'à ce qu'il soit "prêt à l'emploi". Travailler le béton demande des connaissances approfondies, du temps et beaucoup de recherches pour le perfectionner.
De plus, nous n'avons pas anticipé le réchauffement climatique, ni le fait que le sable n'est pas si inépuisable qu'il en a l'air. Le béton est, en effet, composé aux deux tiers de granulats, dont du sable, atteignant plus de 40 milliards de tonnes par an, ce qui en fait la deuxième matière première la plus prélevée après l'eau. Or l'extraction de sable devient problématique. Celle-ci s'effectue au large des côtes, dans les rivières ou les lacs, parfois illégalement, et contribue à l'érosion côtière et à la salinisation des nappes phréatiques.
Pour beaucoup, ce contexte incite à faire plus vert que vert, et donc à renier le béton dont la réputation s'est dégradée au cours de ces dernières décennies. Bien qu'en théorie le béton ait toute sa place dans les nouveaux mélanges de matériaux, quelques décideurs auront tendance à préférer le bois ou autre, même s'il ne s'agit pas toujours des matériaux les plus adaptés.
Or, la question de la qualité est trop importante et trop complexe. Pour se contenter d'une solution simple voire simpliste. Sur le volet écologique et économique, le béton a de beaux arguments à faire valoir d'autant qu'il a entamé sa mue bas carbone. Alors pourquoi le reléguer d'office au "monde d'hier", sans lui donner une chance d'aller au bout de sa propre transition ? La réponse est simple. "Il ne faut pas ! Des solutions existent."
Dans ce contexte, Aruliere travaille à sélectionner et mettre à disposition les technologies les plus avancés sur le marché mondial, et aide les concepteurs à choisir la solution qui met en avant le caractère innovant et avant-gardiste de leurs projets.
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